Un blog pour mes filles

Mais oui, je sais faire ce gâteau super-délicieux et qui fait son petit effet ! Et ce n'est pas si difficile.

La photo est un peu ancienne, c'était mon premier cheesecake. Le dernier que j'ai préparé était plus beau !

Attention, ce gâteau se prépare d'avance car il se consomme bien froid.

  Ingrédients:

• 450 g de fromage (carré frais, St Moret, Philadelphia)
• 250 g de biscuits (spéculoos, bastognes, petits beurre...)
• 125 g de beurre
• 120 g de sucre
• 250 ml de crème fraîche
• 3 oeufs
• 2 cuillères à soupe de farine
• 1/2 cuillère à café de muscade râpée
• Parfum au choix (1 cuillère à café d'extrait de vanille, zeste d'orange ou de citron)

 Pour tout dire, moi je préfère utiliser des petits beurre (moins écoeurants que les spéculoos), le fromage Philadelphia qui est le vrai de vrai fromage d'origine du cheesecake, et de l'extrait de vanille pour le parfum.

Je choisis aussi de la crème fraîche la plus light possible et j'en mets à peine la quantité indiquée.

Préchauffer le four à 180°.

Ecraser les biscuits au mixeur ou au rouleau à patisserie sur une planche.

Les mélanger au beurre fondu et à la muscade.

Tapisser le fond d'un moule avec du papier de cuisson, verser les biscuits écrasés, et tasser avec une fourchette.

Battre le fromage avec une fourchette jusqu'à ce qu'il soit lisse et ajouter la crème fraîche, le sucre, la farine, les oeufs et le parfum.

Verser cette préparation sur la croûte de biscuits.

Mettre au four environ 40 minutes mais toujours en surveillant bien. Dès que le cheesecake brunit sur les bords, il faut le sortir du four.

Le laisser refroidir puis le mettre au frigo.

Quelques jours après la publication de mon article Artiste de plage au mois d'août, j'ai eu le plaisir d'avoir un commentaire de Bettina Mercier herself, l'auteur du livre .

Mon mobile de petits jouets de plage lui plaît et elle m'en a demandé une photo pour son propre blog.

Désormais, en cliquant sur bettinamercier-artistedeplage.blogspot.com/link on peut donc retrouver, avec toutes sortes d'autres oeuvres éphémères inspirées par le livre de Bettina Mercier, non seulement la photo de mon mobile, mais aussi tout mon article assez marrant sur la réaction d'Adam quand il a découvert ma réalisation.

Vous n'avez pas encore vu ce film, les filles ?

Choisissez-le et préparez-vous à être partagées entre fascination et angoisse, tout comme les deux soeurs héroïnes du film, Justine (Kirsten Dunst) et Claire (Charlotte Gainsbourg). 

Première partie du film intitulée "Justine":

C'est le mariage de Justine, une jeune femme dérangée, très dépressive.

La fête, guindée, pesante et bizarre, est organisée au château où vivent sa soeur Claire , son richissime beau-frère et leur petit garçon.

Justine "rêve de naufrages et de mort soudaine", dit Lars Von Trier dans un interview...ça tombe bien, une énorme planète, Melancholia, fonce en direction de la Terre et sa trajectoire est très incertaine...

Deuxième partie du film intitulée "Claire":

L'intensité du film monte de plusieurs crans.

Melancholia approche et Claire est dévorée par l'angoisse...Je pense que tous les spectateurs aussi !

Justine quant à elle est de plus en plus forte au fur et à mesure de l'avancée de Melancholia.

Fascinée, elle se comporte comme si elle lui appartenait.

Les deux parties du film sont inégales : la première partie est plutôt hermétique et légèrement ennuyeuse, la seconde beaucoup plus captivante. 

L'atmosphère du film colle à la peau...

Je remarque qu'il me faut bientôt aller chez le coiffeur à cause de la racine grisonnante de mes cheveux...et je pense à Melancholia. 

Il fait une chaleur inhabituelle sur la plage, même pour un été indien...je scrute le ciel pour être sûre qu'aucune planète inquiétante n'y est soudain apparue...

Une fable envoûtante sur notre fin, c'est ce que je vois en Melancholia. 

         1911-2011

100 ans de mutualisme à Landerneau

Jeudi 22 septembre à 13h45:

Conférence ouverte à tous : Approche historique, avec David Bensoussan, Docteur en histoire, professeur agrégé de chaire supérieure au lycée Chateaubriand et chargé de cours à l'Institut d'études politiques à Rennes...

Waouh, la scène est impressionnante!

Et David Bensoussan, le voilà:

Mon cousin, mon pote d'enfance !

Et il tient son auditoire pendant près de deux heures sur un sujet pointu : les origines de la mutualité dans le monde agricole.

Il parle bien, il maîtrise à fond son sujet, il répond aux questions avec assurance et classe.

Je suis fière de mon cousin !

Dire que, quand nous étions enfants, il était légèrement chahuteur et indiscipliné et qu'on lui disait : "Sois sage et travaille bien, comme ta cousine. "!

En quelques lignes, ce que mon esprit novice a retenu :

Jusqu'à la deuxième moitié du XIX ème siècle, les paysans n'avaient pour but que de subvenir au besoin de leur famille.

C'est à partir de la Révolution Industrielle, et notamment de l'avènement du chemin de fer, que l'agriculture a évolué vers une économie de marché.

Les agriculteurs ont ressenti alors le besoin de se serrer les coudes : se regrouper pour faire des achats, s'assurer contre les intempéries, les incendies, les maladies...

L'Office Central, puissante organisation encouragée par l'aristocratie et le clergé, a vu le jour à Landerneau.

De cet Office Central sont nés trois grandes entreprises actuelles: le Crédit mutuel, Groupama et Triskalia (ex Coopagri).

David prépare une biographie d'Hervé de Guébriant, qui fut président de l'Office Central pendant 37 ans. Il s'est lié d'amitié avec son petit-fils, Roland de Guébriant, un vieux monsieur distingué et charmant que j'ai eu la chance de pouvoir rencontrer à l'issue de la conférence.

Je suis quelque part dans cette foule avec mes deux copines Manu et Christine:

Les poings levés ne sont pas pour faire une révolution, c'est juste l'échauffement fitness avant le départ de la course Odyssea.

Comme entraînement du dimanche matin, c'est pas mal: 15 minutes de fitness (sous la pluie c'est encore plus sportif) suivies d'une petite course de 5km au milieu de 7300 participants !

D'habitude, on court toutes les trois un peu plus, mais bon là, c'est pour la bonne cause (aider la recherche et la médecine à lutter contre le cancer du sein) et ça nous change un peu d'air.

Maintenant, on va pouvoir porter tous les dimanches matins nos maillots roses.

La course Odyssea se déroule en plusieurs parties. Les deux prochaines sont le 25 septembre à Cannes et le 2 octobre à Paris.

Pour celles et ceux qui ne sont pas entraîner à courir, il est possible de randonner, sur une distance un peu plus longue (9km).